Il faut que tout change pour que rien ne change !

Soldats du feu
Carlo ZAGLIA

Avec ce 115e numéro marqué du sceau de notre 19e année, vous touchez du doigt, passez-moi l’expression, un nouveau SOLDATS DU FEU magazine.

Nouveau, certes, il l’est à plus d’un titre, et non des moindres. Sa longévité d’abord, qui n’est qu’évidence, signe d’un renouveau perpétuel nous permettant, depuis bientôt deux décennies, de tous vous atteindre, vous mes chers lecteurs. Cette remise en question qui prévaut chez SOLDATS DU FEU car nous avons la prétention de vous faire #PensezAutrement est avant tout plurielle. Elle s’adresse aux 250 000 soldats du feu, tous statuts confondus, du volontaire au professionnel, en passant par nos amis marins, sapeurs-sauveteurs et militaires de la Brigade. J’en veux pour preuve les nouvelles rubriques et un cahier dédié aux véhicules d’incendie dont les articles sont écrits par des passionnés rodés à l’exercice. Plurielle aussi par sa diversité de régions, de départements, de villes et villages, avec autant de couches sociales différentes, car nous ne sommes pas la publication d’une « unité », mais d’un tout, celui qui représente la force des secours, celui des sapeurs-pompiers de France. Et j’en suis fier !

Nouveau aussi car, régulièrement, nous cassons nos modes de fonctionnement pour sortir des sentiers battus, presque trop classiques à mon goût, et vous présenter une « nouvelle formule » de derrière les fagots. Derrière ces deux mots dont l’usage est galvaudé, chez nous il y a, là encore, du nouveau… Nouveau format, plus beau, plus grand, plus écologique et avec une impression made in France. Le contenant n’aura d’égal, vous en conviendrez, que le contenu. Varié, assurément. Beau, car la nécessité de beauté est de plus en plus indispensable face au monde qui s’endurcit, se radicalise et s’enlaidit. Riche aussi c’est un doux euphémisme, car ce magazine n’est pas riche… il est ultra riche. On parle de tout, et cela avec une vraie démarche journalistique où chaque information est pesée, vérifiée et validée. Une déontologie et une éthique, de celles qui doivent conférer à cette profession ses lettres de noblesse. Pas de post compulsif ni de breaking news. De l’authentique, du vrai, du pomplard.

Enfin, ce nouveau numéro qui change, certes, nous permet juste de vous offrir une publication pour que rien ne change. Ne renversons pas la table des fondamentaux, le RIM est mort, vive le RIM ! Gardons ce savoir-faire et ce « faire-savoir » si précieux que nos anciens nous lèguent chaque jour, et regardons avec humilité les choses sous un autre angle. Alors pour ça, et pour bien d’autres choses, merci à ceux qui nous font confiance depuis presque vingt ans. Continuez à nous enrichir par vos lectures, vos contributions et nos échanges. Il y aura, c’est certain, un jour, une autre nouvelle formule qui viendra remplacer cette nouvelle formule. Car je vous ai toujours écoutés, et ça, ça ne changera pas !

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